Fermeture de la pêche des carnassiers, jouez les prolongations !
- Emilien Feron
- 10 févr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 28 mai
Tous les ans, c'est la même chose : le mois de février est sans doute le pire pour tous les pêcheurs. Les passionnés de salmonidés rongent leur frein en attendant le grand jour de l'ouverture de la première catégorie tandis que les pêcheurs de carnassiers ont remisé leur bateau au garage, car ils ne peuvent plus (dans la grande majorité des cas) traquer sandres et brochets aux leurres ou au vif. Mais la pratique de notre passion ne se met pas pour autant en pause.

La réglementation
Selon les départements, la réglementation peut changer et inspirer un grand flou dans l'esprit des pêcheurs. Il faut d'abord savoir que la base de la réglementation pêche est imposée par le Code Rural qui définit le minimum applicable, ensuite, chaque fédération départementale, associée au préfet de région décide de la réglementation locale en fonction de ses adhérents, de ses milieux et de sa population piscicole.
Avant toute chose, il est primordial de vous renseigner auprès de la fédération de pêche de votre département pour prendre connaissance de la réglementation, sur leur site internet ou en les contactant directement. Cependant, sur tous les départements français l'utilisation de vers de terre (lombrics), larves ou encore insectes est autorisée en période de fermeture. Certaines régions autorisent le ver manié, mais d'autres l'interdisent comme le département de l'Hérault ou celui du Maine-et-Loire par exemple. L'utilisation de leurres souples imitant ces appâts naturels ou l'utilisation de mouches (sèche, émergente, nymphe) est autorisée dans certains départements comme celui de l'Ille-et-Vilaine.
Une chose est sûre (hormis quelques départements qui imposent une taille minimum pour les vifs) : l'utilisation d'un poisson fourrage (gardon, rotengle, vairon, etc.) pour la pêche au vif, au mort manié ou au posé est strictement interdite, ces appâts se voyant trop susceptibles de capturer un brochet ou un sandre, qui à cette période sont en période de reproduction, donc protégés.

La fermeture, une opportunité
Pourtant la pêche de la perche par exemple, reste quant à elle praticable à cette période, et il est même très courant d'en croiser de très joli spécimens. Les poissons en général, bien que réduisant leur activité alimentaire, n'en restent pas moins vivants et dans l'obligation de se nourrir pour survivre et seront, sans aucun doute, amateurs d'un beau ver gorgé de protéines, ce qui laisse percevoir de nombreuses opportunités de capture avec un panel d'espèces (chevesne, carpe, rotengle, mulets…etc) toutes aussi combatives et unes que les autres sur un matériel adapté.
Il sera même plaisant pour le pêcheur qui en saisira l'opportunité, d'apprendre de nombreuses choses sur les comportements de ces autres espèces qu'il ne cible pas habituellement et qui sont, rappelons le, le garde-manger des g...
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